Usages, contenu, économie, technologie, marketing, ce blog est un lieu d'échange autour des mutations de l'audiovisuel et de la TV 2.0 : Social TV, Second Screen, TNT, câble, fibre, ADSL, satellite, Internet, mobile, tablette, TVHD, interactivité, Smart TV, VOD, Web TV, On Demand, TV connectée, communautés, User Generated Content, catch-up TV, EPG, guide des programmes TV, Social Media
Album photo du voyage d'études dans le secteur Média & Télécom américain du 12 au 19 mars 2006. De New York à Los Angeles, en passant par San Francisco et la Silicon Valley, une vingtaine d'entreprises visitées
A la demande du site InaGlobal, La Revue des industries créatives et des médias, j'ai rédigé un article sur l'état de l'art de la Social TV : quand les téléspectateurs choisissent leur programme TV, échangent entre eux et participent à l’interactivité antenne au travers des réseaux sociaux.
Introduction :
Regarder la télévision a toujours été par nature une activité collective, génératrice de lien social, même si l’on est parfois seul devant son écran, comme l’explique le sociologue et spécialiste des médias Dominique Wolton : « Parce que nos sociétés sont celles du grand nombre et, par conséquent, abstraites, il leur faut un lien social. La télévision participe au modèle démocratique en ce sens qu'elle est un peu, dans le domaine culturel, le correspondant du suffrage universel dans le domaine politique. »
La télévision, média d’information, d’éducation et de divertissement, sait fédérer de larges audiences. Par la transmission du son et de l’image animée, ce média chaud et incarné permet de diffuser simultanément vers des millions d’écrans des événements que l’on partage avec émotion, comme les premiers pas de l’homme sur la Lune, les attentats du 11 Septembre ou la victoire des Bleus en finale de la Coupe du Monde de football. C’est aussi par excellence le média de la fonction phatique, telle que définie par le linguiste Roman Jakobson. Il nous est tous arrivé d’engager la conversation, le matin à la maison ou devant la machine à café au bureau, sur le thème du programme télévisé regardé la veille : « Tu as vu hier le reportage sur … ? ». La télévision est par essence le média du partage et des conversations, qui transcende la dimension sociétale du collectif et sociale de l’individu.
La suite de cet article sur la Social TV est à lire sur le site INAglobal, à cette adresse :
Google TV, Apple TV, Netflix, TiVo, Boxee, Hulu… la liste des prétendants au titre de champion de la télévision de demain est longue et la bataille fait rage aux Etats-Unis, comme en France bientôt. Tous ces nouveaux acteurs de l’éco-système audiovisuel n’en ont que pour nos yeux et le temps passé devant les écrans. Car ce temps-là, dans l’économie de l’attention, c’est de l’argent ! Celui qui contrôle la consommation vidéo des téléspectateurs a de fortes chances d’en tirer profit au travers de la vente de terminaux, de la publicité ou de la vente de contenus.
Malheureusement, dans cette bataille homérique pour le temps de cerveau disponible des consommateurs, il n’est pas évident que le téléspectateur trouve aisément le chemin des programmes TV qui lui conviennent le mieux. Comme l’explique sur le site ReadWriteWeb Axelle Tessandier, le simple vocable « télévision » cache une réalité plus complexe : « ce que l’on regarde (les contenus), comment on la regarde (la technologie et les formats) et d’où on la regarde (écran dans le salon, tablets, smartphones et autres) ».
Avec les terminaux connectés à Internet, la chaîne de distribution audiovisuelle se complexifie tout en s’ouvrant. Les opérateurs du câble et de l’ADSL, et même les chaînes de télévision, sont court-circuités par la désintermédiation. Le consommateur peut théoriquement regarder des centaines de chaînes de télévision et, par milliers, des programmes en vidéo à la demande… sous réserve d’accord entre plateformes et qu’utiliser sa ou ses télécommandes ne devienne pas un casse-tête !
Pour réussir à conquérir des parts de marché et des parts d’audience, les acteurs de l’édition et de la distribution audiovisuelle vont donc devoir proposer une offre simple pour les téléspectateurs qui repose sur la qualité de l’expérience utilisateur.
A quoi pourrait bien ressembler demain cette nouvelle expérience de la télévision, sans empilement d’appareils compliqués, ni multiplication d’abonnements ?
Comme l’écrit sur son blog l’investisseur américain Marc Cuban, à propos de l’avenir des plateformes Apple TV et Google TV, le téléspectateur moyen cherche à se divertir le plus simplement : « La télé dans son ensemble, ce n’est pas un business qui vise à créer du super contenu. C’est le business qui guérit le public de l’ennui ». Marc Cuban pense ainsi que le potentiel de la TV connectée sera plus dans les jeux sur la télé que dans les contenus vidéo traditionnels.
Point de vue inverse pour le PDG de Boxee, dont le boîtier connecté rapatrie sur le téléviseur les émissions TV disponibles gratuitement sur Internet. Quand on lui parle de convergence entre le Web et la télé, Avner Ronen réplique que « les gens ne veulent pas surfer sur leur TV. Ils sont intéressés par regarder du contenu. C’est tout ».
S’il est un point sur lequel Marc Cuban et Avner Ronen se rejoignent, c’est celui de l’expérience utilisateur. Au delà des contenus et de la technologie, il importe de simplifier la vie du téléspectateur avec sa zappette en main.
En Grande-Bretagne, Ian Valentin, le fondateur de Miniweb, agence spécialisée dans les services interactifs, explique dans le magazine IBE sa conception de la User Experience, l’UX pour les initiés. Au cœur de cette nouvelle télévision connectée, il y a les outils de découverte intégrés au guide des programmes : moteur de recherche, suggestion de contenus en relation avec un programme, partage et échanges communautaires, notation des programmes et recommandation, alerte sur les programmes favoris. Il part du principe que le contenu a plus d’importance que la chaîne TV qui le diffuse. Selon Ian Valentin, « la TV connectée est une TV améliorée dans laquelle le spectateur ne doit pas se soucier de la manière dont le contenu vidéo est délivré (télévision linéaire, vidéo à la demande, réseau multimédia domestique, enregistreur type PVR). Il faut juste simplifier l’expérience utilisateur pour que les coutures technologiques disparaissent ».
Au sein de la société californienne Punchcut, on pense que l’interface de la télévision de demain doit devenir holistique, intuitive si l’on préfère. Sur son site Web, les ingénieurs et ergonomes de Punchcut affirment que « la télévision n’est pas un appareil, c’est une expérience. C’est la tablette comme télécommande. C’est une vidéothèque que l’on surfe sur un terminal compagnon. Voilà ce qui se passe quand plusieurs écrans s’ajoutent à l’expérience. Et le plus important, c’est de pouvoir emporter ses contenus sur différents terminaux où que l’on se trouve et d’interagir avec sans interruption. L’expérience utilisateur de la TV du futur doit dépasser les contraintes du living-room et satisfaire les téléspectateurs en tous lieux».
Exactement la même vision que l’agence Nealite en France, qui suggère une approche ergonomique simplifiée des interfaces de la TV connectée : « l’expérience utilisateur prime sur le contenu », selon son président Jean-François Marti dans une interview vidéo au blog TV 2.0.
Ce n’est pas Peter Merholz qui dira le contraire. Le président de la société Adaptative Path est un spécialiste des problématiques de conception et d’usabilité. Il vient de mener une enquête sur le terrain, ou plutôt dans le salon, auprès de téléspectateurs américains. La présentation de ses résultats a captivé l’audience technophile de la conférence NewTeeVee Live à San Francisco cette semaine. Il en ressort que « la plupart des gens veulent juste regarder la TV, que ce soit simple et que ça marche». Peter Merholz explique que les téléspectateurs souhaitent garder la même expérience média : « Tout le monde ne veut pas le joujou dernier cri, avec des fonctionnalités trop compliquées ».
Dans sa présentation, il plaide pour une implication minimale rendant un service maximal au consommateur, citant en exemple le service de musique en ligne Pandora ou l’enregistreur numérique TiVo, mais aussi le bon vieux téléviseur avec un simple bouton marche-arrêt.
La simplicité doit s’imposer sur le plan technique comme dans l’expérience de l’utilisateur. Et pour cela, il faut limiter les frictions, les freins si l’on préfère. Au niveau technique, par exemple, ce sont des problèmes de connexion réseau ou de batteries trop faibles. Et au niveau de l’expérience, ce peut être des publicités intempestives, des paiements à l’acte à répétition ou la difficulté de trouver un programme. Selon lui, « Netflix a capitalisé sur un système sans friction» et « la TV par câble n’est pas perdue car c’est encore l’expérience la plus fluide pour voir des vidéos ».
Pour illustrer le thème de la simplicité, Peter Merholz montre côte à côte la télécommande d’une Google TV chez Sony et celle de l’Apple TV (voir l'illustration en haut de cette note). Il n’y a pas photo !
Enfin, il reconnaît l’intelligence supérieure du programmateur qui sélectionne les contenus dans la grille d’une chaîne de télévision. Car il doit intégrer le fait que, selon les moments de la journée, les téléspectateurs n’ont pas les mêmes envies entre information et divertissement. Tandis qu’avec des services à la demande comme Netflix, TiVo ou Apple TV, « tout ce que l’on a, ce sont des listes ».
Regardez en vidéo et en anglais la présentation de Peter Merholz, président de Adaptative Path, sur les nouvelles formes de télévision et l’expérience utilisateur lors de la conférence NewTeeVee Live 2010.
Presque une provocation. C’est juste en face de la tour TF1 de l’autre côté de la Seine, dans son loft numérique au dernier étage du siège de Microsoft France, que le portail MSN a dévoilé sa nouvelle grille de programmes et d’événements pour la saison 2010/2011. Et parce que les mots ont un sens, chez MSN, on ne se définit plus comme un portail mais comme « le premier média numérique grand public», « un média au cœur des conversations». D’ailleurs les codes de communication et la terminologie de MSN empruntent beaucoup à la TV : grille de programmes donc, mais aussi prime time, web-documentaire, télévision participative, multi-écran, format, vidéo à la demande…
Nicolas Schaettel est le nouveau Directeur Editorial et des Contenus de MSN. Il connaît bien la télé pour avoir développé pendant des années la stratégie mobile du groupe M6. A la tête de MSN France depuis la rentrée 2010, Nicolas Schaettel succède à un autre homme de télévision : Alexandre Michelin, ex-dirigeant de Paris Première, Canal+ et France 5, promu à la direction éditoriale de MSN Europe.
Les 27 millions d’internautes qui passent chaque mois sur les propriétés de Microsoft (MSN, Bing, Xbox Live, Hotmail, Messenger) découvriront le 18 novembre une nouvelle page d’accueil pour MSN. Plus épurée et connectée aux flux Facebook, Twitter et Windows Live Messenger des utilisateurs, la homepage MSN se veut « le prime time de l’Internet français ».
Les trois principaux axes éditoriaux de MSN sont l’information, le divertissement et l’art de vivre :
- L’information s’appuie toujours sur le partenariat stratégique avec M6. Vincent Régnier, Directeur de l’Information délégué de la chaîne TV, rappelle que le site commun M6-MSN Actualités touche 3,6 millions de visiteurs uniques par mois et diffuse plus de 5 millions de vidéo en streaming. Il souhaite amener sur l’antenne de M6 encore plus d’opinions des internautes. Le site d’info M6-MSN enregistre 2 millions de vote par mois, en moyenne 65 000 réponses à « La question du jour » sur l’actualité, et des questions posées en vidéo par Webcam sont reprises dans le journal de 19H45 sur M6. La Social TV, la télé participative, est au cœur de l’alliance entre MSN et M6.
L’information, c’est aussi début 2011 un Web-documentaire en 6 épisodes, « En quête de héros ». Le producteur TV CAPA est parti à la recherche des nouveaux héros sur des thèmes de société : racisme, environnement, justice, liberté d’expression et art. Claire Leproust, Directeur du digital chez CAPA, note que MSN est un des rares portails à financer des contenus audiovisuels.
- Sur le divertissement, MSN a fait appel au producteur TV de Kaamelott et Caméra Café. Nicolas Coppermann, Directeur Général de Robin & Co, explique que le festival d’humour « Paris en Capital » a pour ambition de découvrir les nouveaux talents du rire au travers d’un grand concours national sur MSN. Une sorte de « Star Ac’ des humoristes sur le Web » pour résumer le concept. Les castings sont en cours.
- Sur le Lifestyle, MSN France va adapter un concept à succès testé par MSN aux Etats-Unis. Le format exclusif « Glo » s’attache à décrire les tendances et l’air du temps avec une nouvelle écriture Web, très visuelle, riche en photos et vidéos. Un format interactif idéal pour le regarder en mode tactile sur les tablettes et les PC Touch. « Glo » arrivera en version française sur MSN début 2011. La déclinaison d’un format américain rappelle le fonctionnement des séries TV.
Pour aller jusqu’au bout de ce parallèle entre MSN et le média télévision, regardez l’interview vidéo de Nicolas Schaettel après sa conférence de presse. Le Directeur Editorial et des Contenus de MSN France s’exprime successivement sur :
- le média du futur au cœur des conversations du grand public
- les ambitions de MSN sur la Social TV avec Messenger et M6
- la présence multi-écran de MSN (ordinateur, console de jeux Xbox 360, mobile, applis Windows Phone et iPhone) et la réflexion en cours sur la TV connectée
- une approche prudente et respectueuse des partenaires contenu sur la TV connectée, en réponse à une dernière question sur l’intégration du portail Yahoo ! Connected sur certains téléviseurs
Quel est le point en commun entre le site Télé-Loisirs.fr leader sur les programmes TV, Allociné.fr leader sur le cinéma, le portail TF1.fr, le ciné club numérique CinéLycée.fr lancé en octobre par France 5 et le service de vidéo à la demande payant CanalPlay sur le Web et sur la Freebox ?
Réponse : toutes les interfaces de ces médias à composante vidéo ont été conçues par les équipes de l’agence Nealite, spécialisée dans l’expérience utilisateur et l’innovation numérique.
Web, mobile, box, tablette, TV connectée, ces supports n’ont pas de secret pour les ergonomes de Nealite.
Dans cet entretien vidéo, Jean-François Marti, cofondeur et président de l’agence, donne sa vision de l’expérience utilisateur autour de la télévision d’aujourd’hui et de demain. Une TV 2.0 connectée ; du moins, un téléspectateur connecté au travers de différents appareils de loisir numérique.
L’interview aborde successivement les points suivants :
- Les barrières technologiques et ergonomiques sur la TV interactive, notamment à cause de la télécommande classique
- Les écrans de complément au téléviseur, tels que l’ordinateur, l’iPhone et l’iPad pour choisir son programme à la demande, paramétrer le visionnage de la vidéo et échanger avec ses amis
- La bataille de la vidéo à la demande payante, avec le modèle américain Netflix et son abonnement en streaming à des contenus VOD premium. L’enjeu sera plus sur l’expérience utilisateur que sur le catalogue de contenus : suggestion, recommandation, personnalisation, enrichissement des listes de programme
- Et si demain, après l’Internet, Facebook absorbait la télévision ? Snacking vidéo, buzz sur les émissions de télé-réalité, partage entre amis
Regardez l’entretien avec Jean-François Marti chez Nealite et n’hésitez pas à réagir en commentaire.
Le Paysage Audiovisuel Numérique est en pleine expansion. Un Big Bang doublé d’une mutation sous l’effet d’un gène baptisé « interactivité ». En recombinant les contenus vidéo avec les technologies numériques et les réseaux sociaux, le PAN accouche d’une nouvelle forme de télévision, la Social TV.
L’ADN de la télévision évolue sous la pression des technologies digitales : explosion de l’offre télé et Web TV ; percée de la consommation à la demande (catch-up TV, VOD payante, Youtube, Dailymotion) ; multiplication des écrans vidéo (TV, ordinateur, tablette, console de jeu, mobile) et des réseaux (TNT, câble, satellite, ADSL, Wifi, 3G) ; discussion en direct autour des programmes TV et viralisation des contenus dans les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, MSN Messenger).
Alors que la télévision analogique, de masse et linéaire, s’apprête à s’éteindre, le média TV se transforme en hyper-télévision : un uni-média, où chacun est son propre directeur des programmes ; mais aussi un hyper-média, où chaque « téléspect-acteur » devient émetteur de contenus pour l’antenne via le Web, d’avis par la voie de retour interactive et de recommandations par les médias sociaux.
Avec le déploiement massif de terminaux connectés tels que les décodeurs des opérateurs (Freebox, Livebox, Dartybox, Bbox, neuf Box SFR, NC Box, Le Cube Canal+), les Smart TV (TV connectéessous environnement Connect TV Yahoo !, Google TV, HbbTV ou Apple TV), les consoles de jeu (Xbox Live sur Xbox 360), les Tablet (iPad, Galaxy Tab, Archos) et les Smartphone (iPhone, Windows Phone, Android Phone, Nokia N8, BlackBerry Torch) favorisant l’interactivité avec les programmes, la TV 2.0 prend corps. Cette télévision innovante se décrit comme hyper-segmentée, parfois à la demande, participative et communautaire. Avec sa forte dimension sociale, elle engendre de nouvelles relations au sein de l’éco-système audiovisuel, aussi bien verticalement entre les professionnels et le public qu’horizontalement entre téléspectateurs. L’enjeu pour les acteurs de la chaîne de valeur (producteurs audiovisuels, annonceurs, publicitaires, agences média, chaînes TV, éditeurs de bouquet, opérateurs télécom, fabricants de terminaux) est de comprendre puis de maîtriser économiquement cette mutation des usages.
Quels sont les points clés pour réussir dans la Social TV ?
- Etre dans l’écoute et la co-création avec les publics,
- S’appuyer sur la puissance des médias sociaux pour mieux distribuer les contenus et diriger l’attention,
- Développer de nouveaux modèles économiques sans pénaliser les revenus actuels.
A l’heure des bases de données comportementales, des pages fans sur Facebook et du marketing ultra-ciblé, la « CRMisation » (Customer Relationship Management – Gestion de la Relation Client) des médias est en marche : Dis-moi moi qui tu es et ce que tu aimes pour qu’en échange je te propose les meilleurs contenus en affinité avec tes goûts !
En télévision, le nouveau processus de création et de distribution des contenus est basé sur une relation continue avec les téléspectateurs : avant, pendant et après la diffusion d’un programme TV à l’antenne. En permanence, le public est invité à co-créer des contenus avec le producteur TV ou la chaîne de télévision.
Les trois piliers de la relation en Social TV sont donc l’Ecoute, le Marketing promotionnel et le Community Management.
- L’Ecoute est la capacité à étudier les besoins, à comprendre les usages, à analyser les conversations et à éditorialiser les contributions ;
- Le Marketing promotionnel vise à engager des actions de communication ciblées pour impliquer les influenceurs TV et viraliser les contenus par la recommandation entre téléspectateurs ;
- Le Community Management permet de fidéliser par l’interactivité et de valoriser les publics.
Ce cycle en trois temps se boucle ensuite de manière vertueuse et itérative.
Par leur interactivité native, les terminaux numériques connectés engagent à la fois les consommateurs et les acteurs de l’audiovisuel dans la voie de la Social TV. Dans cet environnement de contenus et services innovants, en perpétuel renouvellement, la clé du succès de la TV 2.0 sera la capacité des professionnels de la télévision à dialoguer avec les publics afin de mieux anticiper leurs besoins et d’en faire leurs clients ambassadeurs.
Laurent Esposito
Disclosure : cette note de prospective est le fruit de réflexions personnelles dans le cadre d’une contribution au Livre Blanc N°2 de l’Internet Managers Club sur le thème général : "What's next ? Smartphones, Tablettes et TV connectées"